Salut,
Moi c’est Melvyn. Je suis de très mauvaise humeur au moment où j’écris ces mots et j’ai froid aux pieds, car évidemment, le chauffage hyper efficace du 15m2 (que je sous-loue jusqu’à janvier) décide de faire le capricieux quand il commence à cailler. Résultat, j’ai les orteils recroquevillés dans une double paire de chaussettes, surmontée de jambes enrobés d’un double legging!
Va savoir pourquoi ça me motive à écrire ici ma présentation que j’ai maintes fois procrastiné.
Let’s Goooo!!!
Je trouve que la vie qui n’a objectivement aucun sens, en a subjectivement un pour l’être humain: L’amour.
Pas forcement le sentiment amoureux, (encore que pourquoi pas) mais l’amour tout court. L’amour de base. Le sentiment de bienveillance et d’empathie qu’on porte à ceux que nous estimons, et brièvement à tous les autres, quand nous les reconnaissons comme « auraient pu être nous même ». ( note à moi-même: aller checker la déf du mot amour sur wiki)
Lorsque qu’on ne se reconnait pas dans l’autre, et Dieu sait que ça m’arrive, les ennuis commencent. Tu me diras, quand tu te reconnais dans un autre qui ne se reconnait pas en toi, t’es déjà dans la sauce.
Et énorme scoop: les humains, sont des ingrédients de cette énorme sauce que nous appelons la vie. « Nous ? Qui ça nous ? Au nom de qui tu crois fédérer un Nous? Sois-précis bâtard! »
allez une insulte, c’est gratuit ( l’est-ce vraiment?) et ça me fait du bien.
ré-édit: Nous les humains, sommes des ingrédients de cette énorme sauce que nous appelons la vie.
« Tu parles au nom de la race humaine ? Oooh je vais me le faire celui-là… Narrateur, je t’en supplie retiens moi… »
…
Sinon à chaque fois que j’ai appuyé altGr+spacebar j’ai eu peur de send le message avant d’avoir fini de l’écrire.
Ça en dit long sur mon rapport à l’informatique ? Ou au forum?
Je croyais encore qu’Internet était immatériel avant ma rencontre avec Vincent & Nico et plus largement club1.
Maintenant, je vois les fils qui relient la la box à un truc au pied de l’immeuble, voir d’une grosse antenne dans le quartier. Non , j’avoue ça je le vois pas encore bien, mais je l’imagine. J’imagine même les énormes câbles sous la mer, et les énormes pièces remplis de serveurs qui demandent full eau ( potable? pourquoi pas) et full place, je les imagine au milieu de la forêt amazonienne fraîchement déforestée, va savoir pourquoi.
Bref, j’imagine plein de trucs. Je kiffe faire de nouvelles connexions synaptiques, en ce moment j’étais à fond sur apprendre à faire la roue, le poirier, Seumboy Vrainom, Bourdieu ( la domination masculine), BESSORA.
BESSORA…
Énorme frappe sensible, productrice de narrations tellement transgressives, et complexes. Putain Merci ! c’est grâce aux narrations de ce genre que je conserve de l’envie de vivre! Je l’ai découverte cette année et c’est mon plus gros choc littéraire, et même narratif tout court, depuis Léonora Miano. D’habitude, je cite pas les auteurs mais le texte, mais exception pour elle deux. Deux personnes où j’ai successivement pris des gifles sur un roman, puis un autre, puis autre, puis un autre,( voir sur des essais pour Miano), en mode: Mais queeeeeeeeeeel Bail ? C’est quoi ce délice?
Niveau « Moi Tituba sorcière noire de Salem » de Maryse Condé, ou « Borderlands, La frontera » de **Gloria Anzaldúa**, ou « El libro de los abrazos », de Galeano, mais ce phénomène plusieurs fois répété à travers leur discographie littéraire.
Ah oui, pcq la théorie, et le militantisme, c’est évidemment utile. Mais retrouver certaines narrations au travers de fictions qui nourrissent les imaginaires, je trouve ça important. Pour moi c’est même ce à quoi je suis le plus sensible. Sûrement parce que c’est ce que j’ai reçu et qui m’a servi tant de fois, les histoires.
Ah oui, comme vous le pouvez le constater je suis un conteur, narrateur, poète vagabond, pas si vagabond car je sous-loue dans le 19e, et je pourrais aussi faire la liste non-exhaustive de mes privilèges histoire de ne pas fomenter la douteuse héroïsation de la figure du créateur. alala
- Mec cis
-Français
-Désir hétéro jusqu’à preuve du contraire
- un patrimoine culturel incluant la lecture par plaisir, et un esprit critique
-beaucoup d’amour et de considération forgeant un fort sentiment de légitimité durant les premières années de formation de l’égo
- Mi Estrellita
Breeef, je suis très sensible aux narrations, celles qu’on reçoit et émet en permanence, consciemment ou non. ou plutôt consciemment et non. En ce moment je m’envoie sur Cosmos, et Architecture sur « la gelée » et ça me stimule tellement! Quand mon « trieur mental » à encore des pv pour gérer que ne sont que des homme blancs puissants qui parlent et pas le genre à déconstruire les mythes sur une intelligence quantifiable, des génies, et des choses importantes en soi (sans contexte ni rien, nope, ça c’est Le beau), très peu le sexisme, l’eurocentrisme, la conolialitéééééééé bref.
Quand mon trieur est déchargé je fais pause. Je me ressource puis je ré-apparais au milieu de nous autres humains.
Je vous assure que l’enfer c’est les autres+moi. C’est fou d’être interconnecté, de faire parti d’un tout, tout en sentant que "ton pied ne sera jamais mon pied, du moins pas celui toute le planète, ni même de tout le quartier, ni même du bâtiment. « hey, ça c’est ton dos! Viens pas nous raconter ta vie ici. Moi aussi j’ai mes problèmes. C’est un ouf, lui! »
Ça y est, je suis fatigué. Sinon, j’ai un site club1, sur lequel vous pouvez voir ce que j’ai déjà proposé au « monde » en terme d’expression sensible.
https://melvynpharaon.club1.fr
++
ps: J’ai modif ce post 3 fois, et je viens de réaliser que j’aurais pu juste space bar sans altgr pour faire un saut de ligne. d’ailleurs c’est pas spacebar c’est la fleche en-dessous retour. mais là j’ai plus l’énergie d’aller chercher son nom. alala le langage, créer du commun, tout ça. C’est intense la vie. I’m out.