Pour l’instant, la doc de CLUB1 n’est pas en écriture inclusive.
Je trouverai ça chouette d’essayer d’avoir une version neutre en terme de genre. De ce que je connais ya plusieurs pistes. Sur le site du club med, dans la partie « pratique », il y a une liste de suggestion ordonnée. (Il s’agît d’un site qui s’adresse principalement aux institutions type « écoles d’art »). Voici un extrait :
- Éviter les marques de genre là où ce n’est pas utile
Parfois, il suffit simplement de reformuler ses propos !
Souvent, nous utilisons des tournures individuelles sans nécessité : une formulation inclusive valorise le collectif !
- Prioriser l’utilisation de mots épicènes
Faciles d’utilisation et connus de tout le monde, les mots épicènes ne troublent pas la lecture !
- Accorder selon la proximité et le sens
- Recourir à une double mention ou au point médian
Si ce n’est pas possible d’effacer la marque de genre ou d’utiliser un mot épicène le point médian est la solution de replis !
- Le neutre
Dans, le cadre d’une institution comme notre école, nous ne pouvons l’imposer comme premier choix de langage car c’est un système actuellement expérimental. Or une institution a besoin de se faire comprendre du plus grand nombre.
Nous vous invitons à vous en emparer à titre personnel, et dans une posture militante car c’est à l’usage que se fera le langage !
Dans le doc CLUB1, je pense que ça se voit principalement avec les mots « utilisateur(s) » (52 occurrences) et « administrateur(s) » (12 occurrences). Des fois il y a de la conjugaison à gérer derrière, mais la plupart du temps c’est juste le mot. D’ailleurs, il y a quelques endroits ou c’est écrit avec le point médian.
Un truc cool c’est que le terme « membre » (78 occurrences !) est épicène.
Exemples
Voici un exemple avec le mot « utilisateur », transformé via les 5 méthodes cités plus haut :
- nécessite un contexte, il y a quelques endroit où l’on peut le remplacer par membre, mais souvent c’est un terme technique qu’il est difficile de remplacer.
- ça correspond à « personne utilisatrice », « camarade », « adepte » ou « collègue de serveur », mais pareil, assez limité par le caractère technique du contexte. J’ai trouvé ces idées sur le site du gouvernement canadien
- j’ai pas trop compris cette idée.
- ça donnerait : « utilisateur·ice », « utilisateurice » ou « utilisateur ou utilisatrice ». C’est un peu la façon la plus habituelle de faire, c’est celle que le club Med suggère pour les institutions.
- J’aime bien « utilisataire », proposé par Alpheratz dans son livre « Grammaire du français inclusif »
Bon voilà, c’était pour lancer le sujet ! 😃